Kiddus I Kiddus I

Kiddus I

Le rebelle rasta. Kiddus I est resté le secret le mieux gardé de la musique jamaïquaine depuis un demi-siècle, car il n’a jamais voulu jouer le jeu de l’industrie du disque. Son apparition légendaire dans le film Rockers en 1978 lui a valu plusieurs offres des producteurs internationaux, qu’il a refusé pour sortir des 45 tours sur son propre label. Il est ainsi devenu le plus illustre symbole de l’intégrité musicale et spirituelle de la Jamaïque, éminemment respecté par les plus radicaux rastas. Son retour sur scène est un événement unique pour tous les connaisseurs de la Jamaïque, et peut-être l’occasion d’une notoriété grand public sur le tard, à 74 ans, pour cette légende oubliée à la voix d’or

Winston McAnuff Winston McAnuff

Winston McAnuff

Fils de pasteur, Winston McAnuff a exercé 1000 métiers dans sa vie, avant d’accéder avec la musique à un succès remarquable en France (nominé aux Victoires de la Musique pour son projet avec l’accordéoniste Fixi). Il est aussi le père de Matthew McAnuff, l’une des jeunes stars de la nouvelle génération des années 2000, disparu tragiquement par la violence après avoir signé un tube internationale « Be Careful ». Winston le représente et perpétue son existence musicale au sein d’Inna de Yard, en plus de son propre répertoire constitué depuis 40 ans. 

Ken Boothe Ken Boothe

Ken Boothe

Depuis son premier tube  à l’âge de 13 ans, Ken Boothe compte d’avantage de N°1 que Bob Marley dans les charts des années 60. Incarnation parfaite du « Caribbean lover » dans le coeur des Jamaïquaines, il est aussi surnommé « The Godfather Of Soul » pour sa voix puissante et charismatique. Propulsé au sommet des charts anglais avec le tube de 1975 « Everything I Own » (repris ensuite par Culture Club), il a ensuite quasiment disparu jusqu’aux années 2000. Même si sa carrière mondiale n’a jamais été à la hauteur de sa réputation en Jamaïque, il reste l’une des toutes dernières grandes stars encore vivantes du reggae soul. 

Cedric Myton Cedric Myton

Cedric Myton

“Une voix unique. Cedric Myton fût le leader des Congos, un trio vocal sacré pour son album «  Heart of the Congos  » par le magazine Rolling Stones comme l’un des meilleurs de l’histoire. La voix de falsetto très singulière de Cedric est d’une beauté unique, elle a fait son succès et sa réputation dans le monde entier. Ce chanteur de 71 ans, bourré d’énergie et de vitalité, est aussi un personnage très haut en couleur, dont la vie chaotique n’a jamais entamé la jovialité intarissable.”  

Horace Andy Horace Andy

Horace Andy

C’est en 1970 qu’Horace Hinds est repéré par le fameux Clement Coxsone Dodd suite à une audition dans son Studio One. De là, il prend le nom d’Horace Andy et enchaîne les succès jusqu’à « Skylarking », monument du reggae de l’époque. Les années s’enchaînent et voient Horace collaborer avec les grands noms du moment : Derrick Harriot, Bunny Lee ou encore King Tubby. C’est sans doutes sa voix de falsetto unique et touchante qui l’amènera au début des années 90 à travailler avec le groupe anglais Massive Attack sur pas moins de 5 albums ! Ce qui fait d’Horace Andy l’un des chanteurs jamaïcains les plus populaires, même chez ceux étrangers au reggae.

The Viceroys The Viceroys

The Viceroys

Dans la grande famille des trio vocaux jamaïcains, celui des Viceroys possède l’une des plus somptueuses discographies du genre. Anciens joailliers, ces chanteurs ont appris la musique sur les bancs des églises, dans les chorales et dans la rue avant de passer les portes de Studio One en 1967.

Jah 9 Jah 9

Jah 9

Parmi les chanteuses apparues ces dernières années sur la scène reggae, Jah9 est la plus populaire, sur son île comme en dehors. Rasta, rebelle et fière de son identité noire qu’elle revendique avec le poing levé, elle est aussi artiste, auteur, poète, chanteuse et professeur de yoga. Avec seulement 2 albums, elle fait des tournées internationales depuis plusieurs années

Judy Mowatt Judy Mowatt

Judy Mowatt

Fameuse choriste de la légende Bob Marley jusqu’en 81, seule reggae woman nominée aux Grammy Awards pour son album Working Wonders, Judy Mowatt est une femme engagée, en tête des figures féministes du reggae de l’île… Pour sa carrière solo autant que pour toute son aventure au côté de Marley, le gouvernement l’a gratifiée d’officière de l’Ordre de Distinction pour ses services à la musique jamaïcaine en 1999.

Var Var

Var

Porte-flambeau d’une nouvelle génération rasta inspirée par la musique organique et consciente, Var a grandi dans une famille de paysans, au cœur des terres Maroon, région historique du combat pour la libération des esclaves. Quand il ne joue pas à SXSW avec son propre groupe ou au Trianon avec Inna de Yard, il passe son temps dans les montagnes et les rivières jamaïquaines, à écrire et chanter des textes dans lesquels résonnent les messages rastas des origines.

Derajah Derajah

Derajah

Derajah est un de ces « ghettos Youth » de Kingston qui aurait fini dans un gang ou dans un cercueil si la musique ne l’avait pas sauvé d’un milieu cauchemardesque. La chance de Derajah est de se soigner de tout grâce à la musique, comme du meurtre de sa soeur en 2012 qui lui a inspiré la chanson poignante « My Sister ».

Kush McAnuff Kush McAnuff

Kush McAnuff

Le fils de Winston et fondateur du Uprising Roots Band fait partie de la nouvelle génération de musiciens en Jamaïque. Membre d’Inna de Yard depuis les premiers albums sortis sur Makasound, il assure la section rythmique Nyabinghi du groupe ainsi que les chœurs. Son titre « Black to I Roots » est un hymne ultime aux racines de sa culture, à la fierté noire, et à l’authenticité de cette musique qui continue à se renouveler avec panache.